girl

Protection de la vie privée

Une initiative de Google et Test-Achats

fr

4 millions de victimes de rançongiciel aidées par l’initiative d’Europol

Selon Europol, le nombre d'attaques par des logiciels d’extorsion a fortement augmenté ces derniers mois. Son initiative baptisée « No More Ransom » aide les victimes à lutter contre cette forme tenace de logiciels malveillants. En quatre ans, plus de 4 millions de victimes ont ainsi téléchargé les outils de décryptage gratuitement mis à disposition, empêchant les cybercriminels d’empocher pas moins de 632 millions de dollars.

Les victimes peuvent faire analyser leurs fichiers cryptés sur le site nomoreransom.org pour déterminer le logiciel de rançon incriminé. Si l’outil de décryptage existe pour ce rançongiciel, une clé de déverrouillage des fichiers est mise à disposition, permettant de les récupérer. Quelque 140 types de logiciels de rançon différents peuvent être décryptés jusqu’à présent.

Comment vous protéger?
Toutes les formes de rançonnage informatique n'ont pas encore trouvé de solution. Il est donc essentiel de continuer à se protéger. Nos conseils :

  • Veillez à vous constituer plusieurs backups et déconnectez le disque dur de l’ordinateur entre deux opérations de back-up. 
  • Gardez votre logiciel à jour en installant les mises à jour indispensables à la sécurité et scannez régulièrement votre ordinateur pour démasquer les éventuels virus et autres logiciels malveillants.
  • Méfiez-vous des liens et pièces jointes et ne les ouvrez jamais si vous avez un doute sur la fiabilité de l’expéditeur. 
  • Ne téléchargez pas de programmes provenant de sources suspectes.

Vous êtes victime? Ne payez pas !
Ne payez pas la rançon pour libérer vos fichiers. Sur le site nomoreransom.org, vous pouvez faire scanner les fichiers verrouillés afin de déterminer de quel rançongiciel il s’agit. Sinon, faites supprimer le rançongiciel par un expert en informatique ou tentez de le faire vous-même à l’aide d’un programme comme Malwarebytes. Mais surtout, faites une déclaration auprès de la police. Cela peut servir à tracer les cybercriminels et à éviter qu’ils ne fassent de nouvelles victimes.