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"Fake news" et élections : sachez détecter les signes

Il y a lieu d’être vigilant à l’égard des « fake news », surtout à l’approche des élections régionales, fédérales et européennes du dimanche 26 mai. La désinformation diffusée en ligne à grande échelle est en effet susceptible d’influencer le comportement de l’électeur. Et c’est précisément ce que recherchent ceux qui diffusent de telles informations.

Comment démasquer les fake news ?

Les informations mensongères ou fake news déforment la vérité ou diffusent carrément des mensonges, essentiellement via les médias sociaux tels que Facebook, Instagram et Twitter. Il n’est pas toujours facile de les détecter, mais une série de détails peuvent être révélateurs :

  • Vérifiez qui a diffusé ces nouvelles. Chacun peut partager des actualités via les médias sociaux. Les auteurs de fake news le font via des comptes falsifiés. Vérifiez donc systématiquement qui diffuse l’information. S’agit-il d’un site d’informations fiable (contrôlez notamment le chapitre « Qui nous sommes ») ? Le compte est-il fiable ? Facebook et Twitter cochent par exemple en bleu les noms de compte de profils officiels. Si le message provient soi-disant d’un site d’actualités connu, vérifiez si l’adresse Web correspond à l’URL du site officiel.
  • Vérifiez par comparaison avec une source d’actualité digne de confiance. Un message peut par exemple être populaire sur Facebook, mais le retrouvez-vous pour autant dans d’autres médias ? Recherchez-le sur des sites Web fiables de journaux ou de médias. Et contrôlez si les informations correspondent.
  • Tâchez de retrouver la source originale. Si le communiqué renvoie à une autre source, notamment une étude sur laquelle il s’appuie, cherchez cette source originale via un moteur de recherche et vérifiez si l’information est correcte.
  • Vérifiez d’où proviennent les images. Il est facile de trafiquer ou d’extraire de leur contexte des photos et des vidéos. Faites un clic droit sur la photo jointe au communiqué et sélectionnez « Rechercher l’image dans Google ». Si vous la retrouvez jointe un récit totalement différent, c’est suspect.
  • Soyez attentif au style. Un communiqué qui semble destiné à alimenter l’inquiétude, à titiller les émotions ou qui est trop beau pour être vrai, est habituellement suspect. Vérifiez aussi si le titre correspond au reste du récit. Si ce n’est pas le cas, vous avez plus que probablement affaire à une fake news.
  • Ne cliquez pas trop vite. Sachez que les algorithmes des médias sociaux sont conçus pour fournir des informations qui correspondent au maximum à vos intérêts. Bref, si vous cliquez ou réagissez en présence d’informations mensongères, ces algorithmes s’efforceront par la suite de vous fournir d’autres informations du même cru. Ceci peut finir par influencer vos opinions.
  • Réfléchissez avant de partager. Ne partagez pas négligemment des informations sur les médias sociaux sans vous être assuré au préalable qu’elles sont correctes. Effectuez donc d’abord les contrôles mentionnés ci-dessus avant de contribuer à votre tour à la diffusion d’un communiqué.
  • Signalez les abus. Les réseaux sociaux prennent aussi des dispositions pour combattre les fake news. Facebook a notamment créé une cellule de crise à ce propos, dans le cadre des élections européennes. Saviez-vous par ailleurs que vous avez-vous-même la possibilité de contribuer à la lutte contre la diffusion d’informations fausses ? Facebook, Twitter et Instagram vous permettent de signaler des messages, photos et tweets inadéquats via le bouton du menu (une petite flèche ou trois points), en haut à droite de chaque post.